Let’s talk – Julia et Thomas : Les Contenders (MetaFight)
Depuis décembre 2021, nous suivons le projet MetaFight avec beaucoup d’enthousiasme 🤩
Après une early preview, suivi du fight camp, il était temps de se rapprocher de la team. HelloToken a ainsi eu l’opportunité de discuter avec les Head Coaches du gym « NotFoundToken », Julia Mahé, AKA MetaJulia et Thomas Chauveau AKA Sirnft.
Entre 2 RDV pour signer de nouveaux partenariats, des présences à des évènements pour soutenir des fighters, des meetings sur plusieurs fuseaux horaires différents pour ouvrir le roster à l’international etc… nous avons réussi à les attraper pour tenir ce “Let’s Talk”. Pas facile 🥵
Prenons le temps de nous poser pour découvrir les fondateurs et suivre ce projet qui monte 🚀
Table des matières
MetaFight – La métamorphose d’une idée
A l’origine, le projet n’était pas de faire un trading card game mais simplement un drop de NFT. Au gré des nombreuses rencontres et de l’engouement suscité auprès de la communauté professionnelle du MMA, l’idée a germé. Le succès de Sorare n’y est pas étranger et l’autorisation de compétition en « full rules » d’Arts Martiaux Mixtes en France en 2020 a accéléré son adoption et sa popularité dans l’hexagone.
Depuis que nous avons repéré ce projet, à peine un mois après son lancement officiel, la communauté ne cesse de grandir, le roster s’internationalise et les annonces pleuvent chaque semaine. Au moment où ces lignes sont rédigées, MetaFight reste un projet 100% porté par son équipe fondatrice, financé sur fonds propres (pas encore de 1er mint, développement en dehors du programme Grants de Ternoa) : il repose sur le travail passionné de Julia, Thomas et leur équipe.
Le Q2 2022 va apporter son lot d’événements. Gageons que l’investissement de l’équipe sera une garantie de qualité pour la sortie du 1er « Fight To Earn ».
En attendant la release, nous vous proposons de continuer à découvrir MetaFight à travers une discussion avec ses créateurs.
Let’s talk !
Julia, la femme derrière le projet
🎤 Julia, peux-tu te présenter succinctement ?
J’étais avocate d’affaires dans le domaine de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies.
J’ai toujours été tiraillée entre le statut que m’apportait la profession d’avocat et ma volonté d’entreprendre. Avec Not Found Token et Metafight j’ai fait le choix.
🎤 Thomas, peux-tu te présenter succinctement ?
Je viens du monde de la production événementielle et audiovisuelle, j’ai eu l’occasion par la suite d’évoluer dans le milieu de la réalité augmentée avant de plonger dans le web3.
🔗 Comment avez-vous découvert la blockchain et les NFT ?
Julia : Comme avocate, j’ai eu un premier client qui développait un nouveau protocole et avait monté un incubateur de projets blockchain (avec toutes les problématiques juridiques que cela engendre) et j’avais un second client spécialisé dans la réalité augmentée. J’ai eu l’idée de les réunir pour essayer de développer ensemble un projet qui allierait traçabilité grâce à la blockchain et expérience utilisateur grâce à la réalité augmentée.
Plus tard, j’ai découvert les NFT grâce à Thomas, j’ai tout de suite été frappée par l’utilité de ce formidable outil.
J’ai eu l’occasion de travailler avec lui. Il avait créé une agence proposant un service de communication marketing qui faisait des NFT pour les artistes. Nos idées et nos compétences étant complémentaires, nous avons décidé de lancer des projets ensemble.
Thomas : j’ai découvert la blockchain grâce à Bitcoin et au whitepaper de Satoshi, ce qui a motivé mon premier achat en 2014. Pour les NFT, je suis arrivé un peu tard lors de la vague de 2017 (600$ de gas sur mon premier Crypto Kitties 😵) mais la techno avait déjà grandement attiré mon attention. C’est Mathurin (notre troisième associé sur Not Found) qui m’a relancé sur le sujet en 2020.
🤨 Comment expliquez-vous l’intérêt des NFT aux personnes sceptiques ?
Le NFT est un outil qui permet la certification d’un produit qu’il rend unique.
Il englobe tout ce que permet la blockchain (traçabilité, propriété, transferts simplifiés), automatisation des obligations grâce aux smart contracts et un caractère unique au produit qu’il accompagne.
Il ne faut pas voir les NFT comme un produit mais comme un outil au service d’un produit, si le produit est bon, utile, beau, le NFT le sera par destination.
Le NFT apporte un caractère unique au produit qu’il supporte, et le produit lui apporte son caractère qualitatif ou non.
❤️ Pour mieux vous connaître, pouvez-vous nous livrer vos coups de cœur dans l’art digital ou projets blockchain/NFT ?
Julia : je suis fan des BAYC parce que j’aime l’esprit complètement Web3 de son équipe (YUGA Labs), et leur volonté de céder l’ensemble des droits commerciaux aux holdeurs et leur permettre de les exploiter comme bon leur semble.
En tant que femme, je suis également sensible au projet World of woman.
Thomas : Totalement d’accord avec Julia sur Yuga Labs et j’aime beaucoup l’inventivité de l’équipe Punks Comics / Meta Hero. Dans les actus récentes j’ai été super « hypé » par le drop de Kalash et attends avec impatience de voir ce que nous réserve Rarecubes avec Avatarz.
MetaFight vu par ses créateurs
🤝 Pouvez-vous nous parler de la Team Metafight ?
Aujourd’hui nous avons 3 « secteurs » chez Metafight, une partie créa et game design composée d’un game designer / product designer, d’un responsable de la photographie, d’un graphiste et d’un UI designer. Une partie « recrutement et partenariat » composée de commerciaux et apporteurs d’affaires et la partie développement, 3 personnes sur la partie Metaverse et les équipes du Labs de Ternoa pour les sujets Blockchain.
En termes de gestion, même si l’ensemble des décisions sont prises en commun, on peut dire que Julia s’occupe principalement de la partie business « recrutement et partenariat », Remy « développement et produit » et Thomas et Mathurin « créa et communication ».
🥊 Pourquoi un projet NFT sur le MMA ?
Julia : Au départ, un coup de chance. Lors d’un dîner, un ami me parle de son business dans le MMA et je me rends compte que les salaires des combattants sont très bas et qu’ils n’ont que très peu de sources autres de revenus. En tant qu’avocate, j’avais déjà suivi toute la partie légalisation du MMA en France et je m’étais donc familiarisée avec ce sport.
- Le MMA rassemble tous les pays et représente plus d’un milliard trois de foyers touchés dans le monde.
- Les combattants de MMA sont les sportifs les plus mal payés, la vente de NFT leur permet un revenu passif (à condition de partager avec eux).
- L’esprit du MMA s’accorde bien à celui des NFT.
Avec Thomas et Mathurin nous venions de lancer Not Found Token, nous nous sommes dit que nous pourrions réaliser une collection de NFT dédiée à un combattant.
🔒 Something is up… pic.twitter.com/xmi9zm9H5Z
— MetaFight (@MetaFightOff) March 31, 2022
🧠 Qu’est-ce qui a décidé de passer d’une collection NFT dédiée à un combattant à un P2E ?
Nous travaillions déjà sur des projets avec les fondateurs de la blockchain Ternoa.
Nous avons évalué avec eux la capacité à créer une D.App avec une partie marketplace et une partie play to/and earn. L’étude de faisabilité s’étant révélée convaincante, et finalement nous avons décidé de développer directement une plateforme D.App sur laquelle seraient vendus des collectibles de combattants de MMA et où les utilisateurs pourraient affronter leurs cartes.
En septembre nous lancions officiellement le projet et fin septembre Sorare a annoncé sa grosse levée de fonds nous confortant dans le modèle économique choisi.
✍️ Qui rêvez-vous de signer dans MetaFight ?
Julia : Myke Tyson comme guest, Rose Namajunas, Israël Adesanya … on travaille…
Thomas : Chuck Norris en guest … en réalité, on veut absolument tout le monde 😉
🛠️ Quels sont les défis qu’ils vous restent à relever avant la sortie de MetaFight ?
Nous voyons le projet MetaFight en constante évolution, les défis à relever n’ont donc pas réellement de temporalité chez nous, nous travaillons sur une roadmap à 4 ans que nous nourrissons de semaine en semaine.
Les objectifs principaux, pour tout de même essayer de répondre à ta question, étant de peaufiner au maximum le produit avec la communauté, recruter le plus de fighters possible et commencer à activer les leviers de communication que nous avons préparés en amont.
🧑🏻🚀 Parlons blockchain et notamment de Ternoa : qu’est-ce qui a motivé le choix de cette blockchain ?
L’état d’esprit de la team, la promesse d’une réelle décentralisation, la volonté d’axer rapidement leur outils sur interopérabilité, le Proof of stack bien évidemment et les réflexions sur l’usage de leur protocole NFT.
💰 Peut-on s’attendre à un token natif dans l’avenir ?
Pour l’instant ce n’est pas d’actualité, nous ne sommes pas partisans des tokens sans utilité forte. Si un jour le game-design le justifiait, pourquoi pas.
💪 Pour finir, question « ambition » : MetaFight est-il un futur concurrent de Sorare ?
C’est un bel exemple, et une magnifique réussite. Ils resteront les premiers. Notre ambition réelle, c’est de créer notre propre modèle (jeu autonome, graphisme..) et d’en faire quelque chose de pérenne.
Conclusion
Au fil des mois, MetaFight montre les biceps et cette entrevue avec les fondateurs nous conforte dans l’ambition mais également, les compétences associées au projet.
Partenaire de la ligue Ares Fighting, signataire de légendes des sports de combat (Jérôme Lebanner en guest) et déjà ouvert à d’autres disciplines que le MMA (Muay Thai avec Samy Sana, K1/Muay Thai avec Cyril Benzaquen), MetaFight rassemble tous les ingrédients pour être un banger, c’est du solide !
Enfin, nous ne pouvions pas terminer ce « Let’s Talk » sans souligner le caractère inclusif du board : Julia est désormais CEO de MetaFight. Une femme dans les sports de combats et dans le Web3, ça s’applaudit 👏
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