# 🕹️ — Gaming

MetaFight – Le MMA vient défier le P2E

Par Dominique PRASIVORAVONG , le 12 décembre 2021 - 5 minutes de lecture

 » I’m not impressed by your performance Sorare », telle est la punchline qui nous est venue en tête lorsque nous avons découvert MetaFight, le projet porté par la NotFoundToken Agency, en partenariat avec Capsule Corp Lab.

L’évidente référence au cultissime Dragon Ball  du studio de développement, notre intérêt (surtout la mienne) pour la bagarre et le fait que MetaFight soit un projet français, il  n’en fallait pas plus pour hyper HelloToken sur ce projet 🤗

Via les embryons d’informations glanées sur Twitter, Discord et le site officiel, nous vous proposons une early review du projet qui promet, ni plus ni moins, d’être LE Trading card game NFT de référence dans le monde du MMA.

Présentation de MetatFight : le 1er « Fight to Earn » #F2E

MetaFight se présente comme le 1er « Fight to Earn », référence aux Arts Martiaux Mixtes mais dans le jargon commun, c’est bien un Play-to-Earn (si vous voulez un panorama du sujet, nous vous conseillons chaudement l’article de notre invité Ahri).

Il s’agit d’un jeu de type trading card, à l’instar de Sorare, qui promet de faire combattre des combattants de MMA, issus de différents organisations et, espérons le, de différentes générations.

Basé sur Ternoa, l’équipe a choisi cette blockchain pour ses faibles coûts de transactions, la rapidité du réseau et l’interopérabilité : en effet, une promesse de MetaFight est de rentre transférables les cartes de son jeu vers d’autres projets et/ou d’autres blockchains.

L’objectif de MetaFight est de rendre le P2E accessible et surtout, de le rester : l’inflation rapide dans les jeux existants et surtout, la mise de départ pour réellement progresser sont des freins que l’équipe veut lever.

Enfin, une dimension qui nous plait est le soutien à la communauté MMA via un support à l’Académie TBA.

La roadmap, présentée le 9 décembre 2021, annonce les grandes étapes suivantes :

Partenariat poids lourds à venir

A la date de la rédaction de cette preview (12 décembre 2021), MetaFight a déjà annoncé 1 partenariat et en drague un autre, et pas des moindres.

Ares Fighting Championship, la jeune ligue française de MMA, créé en 2019. Encore confidentielle pour le public amateur, c’est néanmoins une pépinière de fighters talentueux et surtout, l’organisation d’un certain Fernand Lopez, patron du gym « MMA Factory », qui a formé Francis N’gannou et Ciryl Gane.

C’est déjà un très beau signe pour MetaFight qui semble avoir l’ambition de rafler très large en termes de diversité pour son jeu.

Mais c’est surtout la signature avec l’UFC (« Ultimate Fighting Championship » pour les 2 au fond de la classe) qui ferait entrer MetaFight directement dans la catégorie poids lourds.

L’UFC est considéré comme la « Major League », tous les combattants de MMA de la planète rêvent d’intégrer cette prestigieuse organisation. La signature de ce partenariat garantirait certainement une vague d’adhésion sans précédent.

Sauf exception (Fédor Emelianenko, The Last Emperor, en premier lieu), toutes les légendes du sport sont passées par l’UFC : de Royce Gracie (sa famille était l’un des premiers actionnaires de l’UFC) à George « Rush » Saint-Pierre, Chuck « Iceman » Liddell, Anderson « The Spider » Silva, les frères Diaz (« Stockton Represent Motha Fucka ! »), Cyril « The Snake » Diabaté, José « Scarface » Aldo et la méga star, Conor « The Notorious » McGregor.

Qu’est-ce qu’on peut attendre de MetaFight ?

En premier lieu, MetaFight a l’opportunité d’être le 1er organisateur de Dream Fights dans l’univers du MMA tokenisé.

A l’instar de Capcom vs SNK à l’aube de l’an 2000 (vous avez la référence « Dream Fights » et « Capcom vs SNK » ?), on rêve déjà d’un affrontement Khabib avec sa carte GSP ou encore, venger José Aldo contre Conor Mc Gregor (5 ans après, je ne m’en remets toujours pas 😭).

Si MetaFight arrive à récupérer les droits de la plus grande ligue de MMA (et les plus petites), il s’imposera rapidement. On rêve de faire entrer dans la cage Rose « Thug » Namajunas et Stamp Fairtex (Yod Chatri de One Championship, si tu nous lis 👀).

Dans un second temps, c’est aussi l’opportunité de faire grandir la notoriété du MMA dans le monde, et particulièrement en France, par le biais d’un jeu. Rappelons que c’est le sport de combat le plus populaire au monde et qu’il a largement dépassé les revenus générés par le noble art 🥊. Même le grand FLoyd Mayweather a combattu Conor Mc Gregor, tant la hype et les revenus étaient importants.

S’agissant du gameplay , nous n’avons pas suffisamment d’informations sur le sujet mais on peut tabler sur un trading card game relativement classique.

Les cartes, à l’effigie de combattants, auront 5 niveaux de rareté différents (Bronze, Argent, Or, Légendaire, Unique). Ces cartes auront des statistiques propres et entreront en compte dans le système de combat 1 VS 1.

Au fur et à mesure des combats, les victoires permettront de faire monter en puissance les combattants (expérience et pouvoirs), améliorer son deck et valoriser ses NFT en les revendant contre des crypto-monnaies ou en les échangeant contre d’autres cartes (les joueurs de Sorare ne seront pas perdus).

Et comme dans tout trading card game, c’est autant la collection qui compte que les victoires, voire même plus. En effet, à l’instar des Paninis de notre enfance, posséder une collection complète de combattants ou simplement, posséder le roster de ses rêves peut déjà être une fin en soi.

Nous surveillerons étroitement l’avancée de ce projet et vous donnerons des nouvelles très vite, OSU

Dominique PRASIVORAVONG

Geek depuis (trop) longtemps, 1er PC : 286 à 16Mhz 🚀 Artiste martial (Taekwondo BB 🥋, Muay Thaï 🥊) #Sport #Bagarre. Amateur de tocantes ⌚ Accessoirement double profil Finance/RH 🤓 Trop curieux pour être simplement ce qu'on attend de moi.

Voir les publications de l'auteur

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera révisé par les administrateurs si besoin.