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Pourquoi les NFT sont-ils l’avenir de la musique ?

Par Rapporteur , le 10 décembre 2021 , 1 commentaire - 6 minutes de lecture
Les 15 albums d'Orelsan Civilisation

Depuis toujours, la musique se possède, qu’importe ses aspects. Et les ficelles du droit d’auteur… C’est un sacré bourbier. In fine et sans entrer dans tous les détails, il ne s’agit pas tant de de savoir si oui ou non la musique se possède mais plutôt de savoir qui la contrôle. Nous l’avons deviné depuis déjà bien longtemps, et l’arrivée des géants de l’industrie du streaming n’a fait que confirmer une chose : ceux qui possèdent la musique, ce ne sont ni les artistes, ni leur public. Voilà donc dans quel contexte les NFT musicaux entrent en jeu. Avant tout chose, cassons un attendu de principe :

  • Avoir un CD en 1990 ne vous rendez pas propriétaire de la musique qu’il contenait.
  • Avoir un compte Spotify en 2021 ne vous rend pas propriétaires des morceaux de vos playlists.
  • Détenir un NFT musical, c’est la même chose. Mais en mieux. Et nous allons voir pourquoi.

1. De la collection de Vinyles à la collection de NFT musicaux

Qui n’a pas été émerveillé devant la collection de vinyles de tonton Michel ? Ou devant les vieilles photos de DJs des années 2000 avec leurs pochettes remplies de milliers de CD 💿 ? Et bien les NFT musicaux, de par leur appartenance à la blockchain et ses possibilités innombrables, viennent véritablement mettre un coup de fouet à cet amour pour la collection, en lui apportant une vraie plus-value. En effet, il est désormais possible de gagner de l’argent grâce à la musique que vous possédez ! Par exemple, Pianity récompense -toutes les semaines- les collectionneurs en $PIA (sa monnaie de gouvernance, 1 $PIA = 0.1 USD) en fonction du nombre de NFTs détenus.

Plus de NFTs = plus de $PIA = plus de NFTs = plus de $PIA … 🤯📈

2. Le NFT ou la relation privilégiée avec le musicien

Ensuite, parce qu’en combinant le pouvoir des NFT et celui de la musique, vous appartenez à une double communauté. D’une part, à une communauté d’auditeurs, d’autre part, à une communauté d’utilisateurs de la blockchain. Or, nous savons que dans le monde NFT d’aujourd’hui, le sentiment d’appartenance à une communauté est un point essentiel de l’écosystème.

Et comment mieux appartenir à une communauté d’auditeurs qu’en étant soi-même possesseur unique d’un morceau de notre artiste préféré ? Imaginez juste la folie du sujet si les NFT musicaux avaient été démocratisés à l’époque des Beatles ou plus récemment des One Direction. Vous voyez où je veux en venir ? Non ? Prenons un exemple simple. Votre artiste préféré diffuse sur Pianity 1111 NFTs de votre morceau favori.

  • 1000 rares
  • 100 épiques
  • 10 légendaires
  • 1 unique
Les niveaux de rareté de Pianity
Les niveaux de rareté des morceaux sur Pianity

En achetant l’une de ces éditions, vous devenez membre d’un cercle très fermé, d’une part, et vous accédez, d’autre part, à tous les avantages liés à votre NFT. Dédicaces, places de concert, pourcentage des bénéfices d’un album… Et à des millions d’autres possibilités ! Ce qui se joue là, c’est une relation privilégiée entre l’artiste et son public. Avec surtout, pour les artistes, une gestion complètement autonome et indépendante de leur musique. Et certains voient peut-être déjà où nous mène ce deuxième point…

Vers l’autonomie et la liberté des musiciens ?

Si l’artiste « A » vend directement sa musique à ses auditeurs « B », « C », « D » et « E » grâce aux NFT : qui a besoin d’une maison de disque dans le processus ? Aujourd’hui, sans entrer dans les détails de contrats qui seraient trop longs et techniques, de nombreux artistes préfèrent déjà garder complètement la main sur la création/diffusion de la musique, pour ne laisser à leur maison de disque que la partie promotionnelle. Nul besoin de prendre trop de recul sur la question pour percevoir à quel point les NFT musicaux s’insèrent donc complètement dans cette évolution des rapports entre artistes et grandes industries de la musique.

Booba - TN
Booba – TN

D’ailleurs, certains artistes connus comme d’éternels avant-gardistes l’ont bien compris, et ont déjà commencé à rentrer dans cet univers, à l’image de Booba, avec son titre « TN ». Pour finir, dans un monde où, à moyen terme, nous nous dirigeons de plus en plus vers l’émergence des Metaverse, je pense véritablement que les NFT musicaux sauront trouver leur place, et pas seulement en tant que simples objets de merchandising. Le potentiel de la musique dans la blockchain est incroyable, et quand les artistes se rendront compte des opportunités qui s’offrent à eux, nous entrerons dans la seconde grande ère du streaming. Le stream de NFT, en réalité (idée business, ne me remerciez pas).

Il y a de grandes probabilités pour que les NFT deviennent des leviers à part entière d’existence pour les artistes (grands comme petits), et témoigneront d’une nouvelle façon de penser l’écoute de notre musique dans un monde qui évolue. En ce sens, on ne peut que penser à nouveau à Pianity qui révolutionne le marché, en proposant une DAO 1, c’est-à-dire une plateforme sur laquelle les détenteurs de $PIA peuvent voter pour permettre à un artiste de diffuser sa musique en NFT.

En conclusion

Autrement dit pour les collectionneurs  :

  • Vous achetez un NFT musical ;
  • Vous gagnez du $PIA toutes les semaines ;
  • Vous pouvez voter pour vos artistes favoris (en plus de tout le reste) ;

Autrement dit pour les musiciens :

Le meilleur exemple que je puisse trouver pour vous illustrer à quel point nous allons irrémédiablement accorder une place de choix aux NFT musicaux à l’avenir, c’est le dernier album « Civilisation », d’Orelsan. Le timing est parfait. À l’heure où le monde s’intéresse de plus en plus à la crypto, et plus généralement aux NFT, cet album vient cristalliser avec une grande justesse la transition qui est en train de s’opérer.

 

Il existe 15 éditions physiques différentes de l’album, TOUTES LIMITÉES, de 500 à 30 000 exemplaires. Par ailleurs, 5 tickets d’or (qui offrent la gratuité à VIE pour ses concerts) sont dissimulés dans des albums, de façon aléatoire. Il s’agit littéralement de logiques de fonctionnement que l’on pourrait retrouver aujourd’hui dans la sphère des NFT musicaux.

Orelsan propose donc un vrai produit tangible à mi-chemin entre les NFT et la distribution plus « classique » de musique. Difficile de ne pas interpréter cela comme un signe avant-coureur de ce qui risque bien de devenir la norme dans quelques années. En particulier lorsqu’on voit l’effervescence suscitée par le cocktail : musique x NFT. Et là… Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les chiffres !

Pianity : 1 million de dollars de ventes de NFT en une semaine
Pianity : 1 million de dollars de ventes de NFT en une semaine

 


1 Une DAO (Decentralized Autonomous Organization) est une organisation fonctionnant grâce à un ensemble de smart contracts qui établissent et fournissent des règles de gouvernance à une organisation.

Rapporteur

TW : @LeRapporteur_ YTube : https://www.youtube.com/lerapporteur34 🎹🎤 Prof le jour, beatmaker & trader de NFTs la nuit

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Commentaires

Le 18 janvier 2022 à 17h55, devert a dit :


bonjour
Article très intéressant. je suis compositeur de musique ( fl studio, music maker etc...) je voudrais savoir si je peux déposer mes créations en NFT sur Pianity ou cette plateforme n'est destinée qu'aux acheteurs de musique. j'ai lu un certain nombre d'info sur les NFT et je sais qu'il est possible de déposer sa musique, pour la protéger ( antériorité, heure, nom etc...) mais je ne sais pas sur quelle plate forme il faut déposer. Merci de votre réponse. ZORMIX


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