Dordinals – NFT sur Bitcoin et chasse au trésor selon Xerak X Scratch Tech
Il y a quelques semaines, nous vous présentions la dernière collection de l’artiste CryptoClay, Scratched ClayPunks, en collaboration avec Scratch Tech.
Aujourd’hui, Laurent Benichou, le papa de Scratch Tech, et l’artiste français Xerak reviennent avec une collection de PFP sur Bitcoin. Avec le soutien technique de CryptoClay, c’est 100 GIF, pleins d’histoires et de références que nous vous présentons aujourd’hui.
Surtout, lisez cet article jusqu’à la fin : une chasse au trésor est cachée dans ce projet… 💰
Table des matières
Aux sources de Dordinals
Dordinals est une collection de 100 PFP (« Profil For Picture ») pixelisés créée par Xerak, sur la base du portrait de Dorian Nakamoto. Tristement célèbre pour avoir été désigné par les médias américains comme un papa plausible de la blockchain-mère, il est devenu un véritable meme.
Rappelons d’ailleurs qu’il a été l’un des modèles de « RarePepe », la fameuse collection de NFT mintée sur COUNTERPARTY, un des premiers protocoles qui a permis la création de jetons non-fongibles sur Bitcoin .
“We couldn’t imagine just clogging up the Bitcoin chain with cryptoart that could easily seat somewhere else. We had to invent a collection that made sense for Bitcoiners and was a tribute to Bitcoin.”
« Nous ne pouvions pas imaginer encombrer Bitcoin avec du Crypto-Art qui pourrait facilement trouver sa place ailleurs. Nous avons dû inventer une collection qui ait du sens pour les bitcoiners et qui soit un hommage à Bitcoin. »
Laurent Benichou
Pour les amoureux de Bitcoin que sont Laurent Benichou, Xerak et CryptoClay, cette collection puise ses inspirations dans l’histoire, en référence à 3 personnes célèbres :
- Satoshi Nakamoto : le créateur de Bitcoin, mystérieux personnage ou groupe de personnes. Il prend les traits de Dorian Nakamoto.
- Hal Finney : développeur de jeux vidéo le jour, activiste pour la protection de la vie privée la nuit, c’était un cypherpunk éminent. Participant actif de la communauté Bitcoin, il a été le destinataire de la 1ère transaction en recevant 10 BTC de la part de Satoshi en personne.
- Len Sassaman : à l’instar de Finney, Sassaman était un célèbre cypherpunk, brillant informaticien. Il est également soupçonné d’être l’un des créateurs de Bitcoin. Après sa mort, Dan Kaminsky et Travis Goodspeed, deux experts en sécurité informatique, lui rendront hommage en intégrant son portrait au format ASCII dans une transaction sur la chaîne.
La collection Dordinals
Comme d’habitude avec Scratch Tech, le process créatif est toujours inspiré par la cryptographie.
Chaque portrait est issu d’un même GIF, qu’on peut qualifié d’originel. Les créateurs le désignent comme « Seed GIF » ou « GIF nourricier ».
Cette image est ensuite scratchée, c’est-à-dire soumise à de multiples calculs pour générer un hash précis, qui renvoie à un code hexadécimal, référence à une couleur.
Ainsi, ce sont des milliers d’itérations qui ont été calculer par la PoW (preuve de travail) pour trouver 100 hash en référence à 100 couleurs précises.
Chaque NFT porte le nom d’un acteur important pour Bitcoin ou le Crypto-Art.
Ces NFT sont mintés sur la blockchain Bitcoin via Ordinals, un protocole finalisé en janvier 2023. Notons que ces NFT sont à 100% on-chain, c’est à dire que tout le contenu (image, données) est hébergé directement dans les blocs de la blockchain.
Enfin, le portrait pixélisé n’est pas sans rappeler les CryptoPunks, sûrement l’une des seules collections PFP a être reconnue dans la communauté du Crypto-Art.
Du Kruptein-art pour les Dordinals
A ce stade, une petite définition s’impose : kruptein vient du grec et signifie « cacher ». Etymologiquement, il est à l’origine du mot « Grotta », « cavité » en italien, qui a donné « grotte » en français.
Chaque NFT comporte lettre, un signe de ponctuation ou un espace à coté de son portrait. Mintés dans un ordre aléatoire, en remettant les portraits dans le bon ordre, une phrase intelligible sera découverte.
A gagner : le Dordinal le plus emblématique de la collection, Satoshi Nakamoto.
Pour participer, tout se passe sur Twitter, à partir de ce tweet :
2. Assemble the hidden sentence in the Dordinals collection
3. Contribute to this Twit chain (1 letter or <SPACE> or punctuation by tweet) of 100 DIFFERENT individual accounts https://t.co/vNxRTkSO2R
(18/21)— Laurent Benichou (@laurentbenichou) March 23, 2023
Comme on est sympa nous vous livrons un alpha :
- Les 2 premiers digits du hash de chaque Ordinal semblent désigner son numéro
- Les digits 3 et 4 redonnent la lettre, la ponctuation ou l’espace en hexadecimal dans la table ASCII
Conclusion
Nouveau projet qui pousse à nouveau la tech et l’art, Dordinals est un hommage vibrant à Bitcoin. Par l’utilisation du protocole Ordinals, de scratch tech et la multitude de références à l’histoire de la blockchain, cette collection portée par des crypto-artistes se veut innovante.
Toujours dans l’esprit cryptographique, la quête qu’ils lancent est le point d’orgue de Dordinals.
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